bienvenue

Bonjour à tous,ces quelques mots pour vous souhaiter la bienvenue.ces quelques lignes pour ce chemin ensemble sur la route des découvertes, du plaisir partagé.pour un moment de lumière , de reflexions, pour échanger....

Tribune libre dans le respect de chacun !

mercredi 12 décembre 2007

les encens tibétains

ici, vous allez découvrir quelques secrets de fabrications des encens tibétains.
bon voyage !

Fabriqués par des réfugiés tibétains, les encens sont porteurs de la force de l'Himalaya et de la conscience éclairée de ses sages. Leur fabrication est souvent un apport financier important pour les monastères qui les fabriquent.
Plusieurs dizaines de plantes entrent dans la composition des encens. Certaines sont connues pour leurs propriétés sur le plan spirituel comme le santal blanc et rouge, le bois d'agar, d'autres sont typiquement tibétaines comme le lotus bleu de l'Himalaya, ou des plantes comme Aquilaria, Asafoetida, différentes espèces de fleurs (Rhododendron chrysantemum), aiguilles de genévrier...
Ces encens tibétains sont fabriqués selon les méthodes traditionnelles de l'ayurveda à Katmandou au Népal. La fabrication dure d'octobre à février, en dehors de la période de mousson et des chaleurs estivales. La fabrication des encens est artisanale et suit un procédé simple et non polluant :

• Une fois par an, les herbes sont achetées (au Tibet, elles étaient ramassées par les moines),
• elles sont très finement broyées, mixées et stockées,
• une quantité de ce mélange est prélevée et mélangée manuellement à de l'eau,
• la pâte est longuement pressée et travaillée,
• lorsqu’elle atteint la consistance de l'argile, elle est mise au repos au moins deux semaines afin que les parfums s'imprègnent,
• à l'aide d'une presse manuelle, la pâte est ensuite pressée en forme d'un long ruban, • ce ruban est étiré en lignes régulières et serrées sur une planche en bois,
• les lignes sont coupées à la taille désirée,
• elles sont mises à sécher plusieurs jours,
• l'encens sec est emballé et prêt à la vente.

Utilisation :

Les différentes senteurs étaient destinées à l'origine à promouvoir le bien-être mental de l'individu pendant les cérémonies religieuses. De nos jours beaucoup de personnes apprécient l'usage de ces encens à la maison.
De la composition des encens dépend leur usage : encens utilisés pour la méditation et les offrandes rituelles, ou comme plantes médicinales pour apaiser, relaxer, harmoniser, soulager les tensions et désordres énergétiques. Les tensions, stress et traumatismes sont analysés par la médecine tibétaine comme un déséquilibre des différents souffles (Ch'i en chinois, r'Lung en tibétain, Vata dans la tradition ayurvédique).
Pour la médecine traditionnelle tibétaine, la circulation des énergies détermine un bon état de santé. Une circulation perturbée engendre les maladies, les idées de maladie ou les états dépressifs. Un déséquilibre du rLung (souffle) entraînerait chez certaines personnes de la tension intellectuelle, de l'insomnie, mal au dos ou à la poitrine, muscles douloureux.
Tous les médicaments tibétains sont destinés à rééquilibrer les énergies. Les encens par leur nature aérienne et subtile, sont plus appropriés pour les déséquilibres du rLung ou souffle. Cette énergie dirige tout ce qui touche la peau, les nerfs, les poumons, le sang et les maladies qui leur sont liées.
On peut également utiliser ces encens pour préparer des huiles de massage. Il suffit de les réduire en poudre et de les mélanger avec une huile ou une crème de massage.

Les bâtonnets d'encens tibétains sont trop gros pour être insérés dans les portes encens classiques. Pour les brûler, on peut les planter dans un bol rempli de sable ou de sel.

j'espere que ces quelques mots vous auront donnés envie de les découvrir.

le bois de santal

Bonjour,
je souhaite vous faire partager un peu de l'intimité de la fabrication de l'encens.

Souvent conçu à base de bois de santal, voici quelques explications sur cette essence si precieuse.
cet article a été ecrit par Corinne Lachenal, qui me donne l'aimable autorisation de le reproduire ici.

"Le bois de Santal, Santalum album L.
Un des ingrédients les plus anciens utilisé dans la composition des encens, le bois de santal est connu depuis au moins 4.000 années. Il est un des éléments les plus calmants et est donc un des préférés pour la méditation. Il calme l'esprit, met en valeur la clarté mentale. Actuellement, il est d'usage de penser que tout bois de santal autre que du "Mysore sandalwood", c'est à dire du bois de santal produit dans la région de Mysore est de qualité "inférieure". Toutefois, le bois de santal de Mysore se fait rare et l'on trouve souvent du bois de santal du Tamil Nadu de très bonne qualité. L'arbre de santal, botaniquement connu sous le nom de Santalum Album appartient à la famille Santalaceae. L'arbre de santal croît presque exclusivement dans les forêts du Karnataka, du Tamil Nadu, du Kerala et de l'Andhra Pradesh, des îles Timor...
Pendant que l'arbre croît, l'huile essentielle se développe dans les racines. La pleine maturité est atteinte après 60 à 80 années. Le noyau du duramen foncé se développe graduellement. Puis l'arbre est déraciné pendant la saison des pluies quand les racines sont le plus riches en huile essentielle précieuse. Les guérisseurs de la médecine ayurvédique ont utilisé le bois de santal en poudre ou la combustion du bois de santal dans leurs pratiques antiques. Des huiles essentielles ont été également utilisées dans la médecine indienne, mais ont été popularisées en occident par l'industrie des parfums. Elles ont été étudiées par les aomathérapistes français après les années 20.
De nombreuses espèces…
Le santalius de Pterocarpus ou le rubrum de santalum (bois de santal rouge) est seulement utilisé pour la teinture. D'autres variétés viennent les îles de sandwich, d'Australie occidentale et de Nouvelle-Calédonie. L'australien (spicatum de S. ou spicata de Eucarya) produit une huile très semblable mais avec une première note sec amère. Une autre variété croissant en Inde, au Venezuela, en Jamaïque, est le balsamifera L. de Amyris.
Histoire / Traditions
On fait déjà mention du bois de santal dans certains livres sacrés en sanskrit et des manuscrits chinois vieux de 4 000 ans. L'huile était utilisée dans les rituels religieux et de nombreux temples étaient construits de son bois. Facile à tailler, le bois de santal permettait la sculpture de divinités " parfumées ".
Les égyptiens l'importaient pour l'utiliser en médecine et dans la pratique de l'embaumement. Le bouddhisme le considère comme l'un des trois encens intégraux avec le bois d'Agar et le clou de girofle.
Dépression, inquiétude et insomnie sont atténuées par le bois de santal. Il favorise les pratiques spirituelles, la relaxation paisible, la franchise.

Odeur : boisé, doux.
Attributs : relaxant, désinfectant, antiseptique, apaisant, calmant. Antidépresseur, aphrodisiaque, astringent, diurétique, fluidifiant.

Actions Médicinales
Semblable au frankincense (oliban), le santal supporte agit sur les systèmes lymphatiques, nerveux et cardiovasculaires, et soulage des symptômes de la sciatique et du lumbago. Le bois de santal peut aider l'acné, la bronchite chronique, la toux, la cystite, la dépression, la diarrhée, l'impuissance, les problèmes menstruels, la tension nerveuse, les infections de peau. Il est un utile antiseptique pulmonaire dans le traitement des toux sèches et persistantes.
Une essence précieuse
Ses admirateurs appellent l'essence de bois de santal "l'or liquide", de par sa nature précieuse. Une fois que l'essence a été distillée, elle vieillit pendant six mois. Elle se décline ensuite à partir d'un jaune pâle jusqu'à un jaune brunâtre. Elle est extrêmement épaisse et visqueuse avec un arome lourd, doux, boisé et fruité. Aujourd'hui toutes les exportations de bois de santal sont dirigées et réglées par le gouvernement indien et les approvisionnements limités d'essence de bois de santal de haute qualité proviennent souvent du Tamil Nadu.

Pourtant, les forêts de Mysore sont toujours pillées par les bandits qui violent les forêts d'arbres non mûrs."


Voilà, j'espere que ces quelques lignes vous ont plu, et permis de mieux comprendre la nature des encens.
A bientôt !

dimanche 9 décembre 2007

les prouesses techniques de l'argile

Les fameux potiers de la vallée de Katmandou doivent changer avec le temps.Article d’Alexandra Alter publié dans le Nepali Times.
Traduit de l’anglais par Corinne Lachenal.

La communauté des potiers de la vallée de Katmandou n’utilise pas les élégants tours de potiers que la plupart d’entre nous s’imaginent. Ils utilisent de vieilles roues emplies de béton qui peuvent peser jusqu’à 100 kilos. Démarrer la roue est si laborieux que c’est le seul aspect de la poterie auquel les femmes de Thimi de participent pas. Les hommes font tourner ces roues improvisées avec une perche à une allure frénétique jusqu’à ce que la roue tourne assez vite pour qu’ils puissent tourner deux ou trois pots en environ cinq minutes. “Il est incroyable que les pots soient aussi symétriques. Ils sont tournés si rapidement et la roue est si instable et imprévisible,” dit Ani Kastan, un potier américain qui étudie les méthodes potières à Thimi. Des pots plus grands comme ceux utilisés pour stocker la bière de riz sont d’abord fabriqués à partir d’un amas de terre puis battus en douceur avec une batte.
Lorsque les pots sont terminés, ils sont mis à sécher au soleil puis cuits dans des fours communautaires qui sont construits et détruits tous les quatre jours. Les pots de chaque atelier sont amenés sur la place du village (nommée la place des potiers d’ailleurs) où ils sont empilés, recouverts de paille et de cendres puis cuits dans une sorte de feu fumigène. Le nuage de fumée et de cendre s’élève à travers les rues de la ville. Lorsque le feu est apaisé et la cendre balayée, les pots sont laissés à refroidir. Il est commun que certains pots soient détruits pendant le processus de cuisson.
Tulisi Bahadur, aujourd’hui âgé de 70 ans, est rentré dans la poterie familiale à l’âge de 12 ans mais déclare qu’il a aprris l’art de la poterie beaucoup plus jeune. Comme beaucoup des enfants de Thimi, il a commencé tout petit à faire des pots, jouant avec la terre et imitant son père. Aujourd’hui, lui et sa femme Chinimaya tiennent l’atelier de poterie de son père au premier étage de leur maison où ils passent de longues heures à tourner des pots.
Mais de leurs quatre enfants, seule leur fille a choisi de faire perdurer l’affaire familiale. Leurs trois fils ont déménagé à Katmandou pour travailler. Même leur fille travaille maintenant dans l’atelier de son mari, laissant le couple sans personne à qui transmettre leur atelier. “J’espérais que tous mes enfants deviendraient potiers mais je ne voulais pas interférer avec leurs souhaits,” nous dit Tulisi Bahadur.
Presque tous les habitants de Thimi qui appartiennent à la caste neware Prajapati des potiers disent que leur métier remonte loin dans leur lignée. Mais des 8000 Prajapati estimés qui vivent aux alentours de Thimi, seulement 2000 revendiquent cette profession aujourd’hui. Les autres, comme les fils de Bahadur Prajapati, sont allés chercher un travail plus lucratif à Katmandou en tant que chauffeurs de bus ou de taxi, serveurs ou ouvriers en usine, laissant beaucoup d’ateliers familiaux de poterie sans héritier. Le taux élevé de renonciation au métier de potier est déconcertant mais en aucun cas surprenant. Les potiers de tout le Népal travaillent très dur pour une compensation économique faible. La plupart des potiers de Thimi adhèrent aux méthodes traditionnelles ardues dans lesquelles chaque aspect de la production de poterie est entièrement manuel – du mélange de la terre à l’alimentation du tour de potier en énergie. Des environ 1000 ateliers de Thimi, seulement quatre ou cinq utilisent la technologie moderne de fabrication comme des tours électriques ou des fours à kérosène.
Puisqu’ils n’ont pas assez de terre pour cultiver leur propre nourriture, beaucoup de potiers vont dans les fermes lorsque le riz et le blé sont récoltés, vendant des pots de stockage pour le grain. Ils font juste assez de bénéfice pour survivre. “Je vais à Katmandou vendre des pots quand je n’ai plus d’argent,” explique Tulisi Bahadur. Mais même cela reste un défi aujourd’hui. Peu de Népalais sont intéressés par les pots de terre lorsqu’ils peuvent acheter moins cher des pots de plastique ou de métal fabriqués en masse et qui durent plus longtemps.
Avec de telles entraves à leur gagne-pain, il n’est pas étonnant que tant de potiers de Thimi aient abandonné leur vocation ancestrale. “La poterie est une profession très difficile aujourd’hui. C’est beaucoup de travail pour peu d’argent,” affirme Santa Kumar Prajapati qui possède Thimi Ceramics. Santa Kumar et son frère Laxmi Kumar se sont rendus compte tôt que les obstacles auxquels devaient faire face les potiers de la vallée pour la production et le marketing de leur poterie ne pouvaient qu’augmenter. Ils ont alors fondé Thimi Ceramics en 1985, l’un des premiers ateliers modernes de la ville. Evoluant avec le temps a permis à Santa Kumar et Laxmi Kumar d’être novateurs – et remarquablement productifs. En plus des tours électriques et des machines à mélanger la terre, les frères possèdent l’un des quelques fours à kérosène de la région qui peut cuire jusqu’à 3000 pièces de poterie vernie en une fois. Contrairement aux fours traditionnels utilisés par la plupart des potiers de Thimi, la température des briques du four est réglable, permettant aux céramiques d’être d’abord cuites à basse température puis recuites à 1000 degrés après avoir été vernies. La technique de double cuisson fond le vernis et assure que les céramiques sont résistantes. “Les Népalais ne veulent pas payer pour des pots qui se cassent facilement. Les potiers doivent trouver de nouvelles méthodes,” croit Santa Kumar.

Garder les procédures traditionnelles n’est pas toujours une mauvaise chose – comme attraction touristique sur la place des potiers de Bhaktapur, est un atout avéré. Mais les quelques touristes qui visitent Thimi ne ramèneront certainement pas chez eux un énorme récipient à eau. Mais comme Santa et Laxmi Kumar l’ont découvert, les méthodes traditionneles et modernes peuvent être mélangées pour produire des objets aussi esthétiques que pratiques. Combinant les modèles classiques avec la technologie moderne de vernissage, les deux frères créent constamment de nouveaux modèles d’articles de table, de céramiques de jardin et pièces décoratives qui sont vite raflées par les hôtels, les restaurants et les étrangers.
(…)

les potiers de la vallée de katmandou

je vous propose cet article écrit par Corrine lachenal.
elle a vécu quelques années au Népal, et connaît bien ces potiers.
elle a voulu nous faire partager la vie des ces artisans.
belle lecture !

"Les membres du groupe ethnique newar de la communauté des potiers de Thimi, au Népal, portent tous le même nom : Prajapati. Dans la langue newari, cela signifie « potier ». Thimi est le centre d’activité des potiers depuis plusieurs centaines d’années, les traditions passant d’une génération à l’autre.
De loin la plus grande communauté de potiers du Népal, Thimi est composée de plusieurs milliers de familles de potiers avec environ 8000 membres impliqués dans un aspect ou l’autre de la poterie. Des objets de tous les styles sont produits par cette communauté, des objets de terre utilisés dans la vie quotidienne de la vallée de Katmandou et dans les collines bien au-delà de la vallée aussi.
Parmi ces objets particuliers aux traditions népalaises on trouve les statuaires hindoue et bouddhiste, l’architecture en terre cuite, les tuiles, les fours traditionnels et d’innombrables articles spécifiques. La liste est longue. Pots pour contenir l’eau et pour cuisiner, vases, objets de décoration ou fonctionnels de toutes les tailles.
La poterie ne reste pas longtemps dans les rues de Thimi et est demandée dans la vallée et dans les collines entourant celle-ci. En effet, la plupart des articles sont essentiels au quotidien et trouveront toujours preneurs autour de la vallée de Katmandou et bien plus loin aussi.
Alors que les rues sont partout recouvertes des objets en terre cuite qui attendent preneurs, le travail se fait, lui, hors des rues, dans les cours intérieures de Thimi. Ces cours sont les lieux de rendez-vous privilégiés de la communauté de potiers, derrière les bâtiments qui s’alignent le long des rues. Ceci s’applique à toutes les zones urbaines du Népal. Si les rues définissent les pâtés de maisons, chacune de celles-ci possède une cour intérieure. Alors que les rues servent à aller d’un point A à un point B, les cours intérieures sont les lieux de rencontre des familles et voisins. A Thimi, un grand nombre de ces cours sont consacrées à la production de poterie, que ce soit pour le traitement de la terre, la forme des objets, les finitions, le séchage ou la cuisson…

Les fours à cuisson de la poterie sont complètement différents de ceux utilisés en occident. Plutôt que des briques utilisées pour l’isolation lors de la cuisson, la poterie neware est prise dans la cendre.
La production de poterie est regroupée dans le four à cendres. Après avoir placé les objets sur le sol, le combustible composé de déchets agricoles est dispersé entre les pièces. Ce combustible consiste en paille de blé et de riz ainsi que tout autre type de déchet agricole provenant des fermes voisines.
Les pièces argileuses sont superposées, protégées par la paille. Ensuite, le haut et les côtés des fours newars sont recouverts d’une couverture de cendre. Celle-ci provient d’innombrables cuissons précédentes et fait 15 cm d’épaisseur. Cette couche de cendre est utilisée comme isolation externe pour les produits céramiques contenus à l’intérieur.
Après avoir été recouverts de cendres et avant d’allumer le feu, des trous sont pratiqués autour de la base du four et au sommet de celui-ci pour permettre à la fumée dégagée de s’infiltrer. Puis le combustible est allumé tout autour de la base. Le feu progresse et le combustible se consume, permettant à chaque pièce de cuire à leur propre rythme. Les esapces entre les pièces sont alors emplies des cendres qui retombent.
Les cendres des fours newars sont précieuses et constamment réutilisées. Elles sont donc conservées entre les cuissons. Des pots permettent à la cendre d’être stockée en attendant la prochaine cuisson.
Le feu va progresser environ 4 jours, temps nécessaire pour atteindre les 600 à 700° Celsius nécessaires à une cuisson correcte et une poterie résistante. La hauteur du four (1,5 mètre) diminue d’environ 10% au fur et à mesure de la combustion et les objets se contractent.
En occident, lorsque les fours sont ouverts, les contenues vidés, les cendres sont la plupart du temps considérées comme un déchet et jetées. Ce n’est pas le cas dans la tradition de la poterie neware. L’utilisation des déchets agricoles comme combustible est largement préférable à l’utilisation du bois. Cette utilisation responsable et respectueuse de l’environnement est remarquable. Comme ailleurs dans le monde, la deforestation est un vrai problème au Népal."